Très récemment, la patron de la KBC en a choqué plus d’un selon le journal l’Echo en ce début janvier…
En effet, Johan Thijs a déclaré à la Belgique vouloir durcir ses conditions d’octroi de crédit
hypothécaire! La raison? Il s’inquièterait des risques actuels pris par les banques!
Selon lui, il faudrait dorénavant payer une quotité à 80% de son crédit hypothécaire. Mais qu’est donc une quotité à 80%? Cela signifie tout simplement emprunter à la banque 80% de la valeur d’achat de la maison pour laquelle les clients effectue un crédit hypothécaire. Les 20% restant représente la somme que les clients devront détenir en fonds propres avant d’obtenir un crédit, frais de notaire non compris !
En d’autres thermes, tant que les 20% du montant de la maison en plus des frais de notaire (min 10% du montant selon les régions) ne sont pas dans les mains des demandeurs, il n’est pas question de crédit!
Si nous prenons l’exemple d’une maison valant 300 000€, la banque ne vous prêtera pas le moindre sous tant que vous n’atteignez pas les 90 000€ sur votre compte en banque!
Cette déclaration s’adresse donc particulièrement aux riches et ne touche donc plus un acheteur moyen alias Monsieur et Madame-tout-le-monde; ou plus particulièrement les jeunes qui souhaitaient acheter leur tout premier logement…
Notre courtier en crédit de la société Segers&Associés, Patrick Segers s’oppose totalement à la décision évoquée par monsieur Thijs de la banque KBC. Selon lui, on ne peut pas prêter qu’aux riches et donc se limiter à une quotité de 80%! Il faut maintenir un équilibre et prêter, pour autant que certaines règles soient respectées à des jeunes candidats acquéreurs. Car qui parmi eux, qui possède 90 000€ de fonds propres ?
Chez Segers&Associés, nous prêtons jusqu’à 100% de la valeur du bien immobilier ainsi que les frais de notaire si le profil financier des acquéreurs (=salariés avec stabilité d’emploi et revenus saisissables) le permet, bien évidemment. De plus, il faut que l’endettement total (= le total des charges) ne dépasse pas 45% du total de ses revenus.
Enfin, selon monsieur Segers, si l’on suit l’avis des banquiers, on tue littéralement le marché immobilier. La simple et bonne raison est la suivante : les jeunes qui ne détiennent pas ces fonds propres requis, se dirigeront vers la location à défaut de l’achat d’un bien. Les loyers vont certes augmenter à moyen terme et seront bénéfique pour les propriétaires. Mais la décadence des achats de bien immobilier va totalement à l’encontre d’une bonne économie immobilière…
Il faut donc donner l’accès aux jeunes, et ce, même avec peu de fonds propres afin de stabiliser l’économie belge ainsi que son marché immobilier…
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